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Canon EOS 500D : le test

Début février, j’ai eu la chance de pouvoir tester le Canon EOS 500D et le Canon 1000D pendant une petite semaine grâce à Canon Suisse. J’ai choisi de tester ces deux modèles pour une simple et bonne raison : ce sont deux appareils photo numériques réflex de chez Canon que je conseillerais, selon son budget bien évidemment.

PinitCanon EOS 500D

Dans cet article, je vais parler du Canon EOS 500D. Par rapport à mon appareil photo actuel, le 400D, le 500D est en fait son petit-fils : après le 400D, il y a eu le 450D puis le 500D, sorti en 2009. Le 500D n’est pas le dernier de la lignée, vous connaissez peut-être son successeur le 550D et bientôt, nous pourrons voir le 600D (actuellement en pré-commande mais devrait être disponible en mars 2011). Chaque nouvelle génération d’appareil photo amène son lot de nouveautés marketing mais il ne faut pas s’y tromper, ce n’est pas parce qu’un nouvel appareil sort qu’on y gagne beaucoup !

Canon EOS 500D : son prix

Parlons tout de suite sous sous : le 500D est à un peu moins de 500€ nu, c’est-à-dire sans aucun objectif. Pour comparaison, le 550D, la génération suivante, est au prix de 600€ nu. On peut se dire que 100€, ce n’est pas tant que ça, mais finalement, on peut s’offrir l’objectif 50 mm f/1.8 avec cette seule différence ;). A vous de voir si la différence de prix en vaut vraiment le coup !

Et je ne parle même pas du 600D qui est déjà à 800€ !

Canon EOS 500D : prise en main

Je ne vais pas vous faire un test très technique avec beaucoup de blabla, parce qu’avant tout, l’important, ce sont la prise en main, le confort et bien sûr la qualité des photos ! Niveau prise en main, le poids est vraiment agréable : le 500D pèse 450 g alors que le 400D pèse 510 g. On dirait que ce n’est rien, mais je peux vous dire qu’on voit la différence !

PinitCanon EOS 500D

Le boîtier me semble plus ergonomique : le grip sur la poignée est plus efficace, et le bouton de déclenchement me semble plus naturel : voyez vous-mêmes ces différences ci-dessous avec le 400D !

Pinit

Autre différence, les boutons : le bouton de changement d’ISO est facilement accessible près du bouton de déclenchement, ce qui est une vraie nouveauté par rapport au 400D. C’est très agréable de l’avoir positionné près du bouton de déclenchement, on peut très facilement modifier l’ISO, avec le doigt qui déclenche la photo. Je dois avouer que j’ai beaucoup aimé !

PinitCanon EOS 500D

Sur la photo ci-dessus, on voit bien l’ajout du bouton d’ISO entre la molette des modes et le bouton de déclenchement (à gauche, le 400D, à droite le 500D). Les autres boutons à l’arrière de l’appareil photo ont aussi été remaniés pour laisser plus de place à l’écran. Et quel écran, pour moi qui galère pour voir la « vraie » exposition de mes prises de vue. La résolution de l’écran LCD est vraiment magnifique et permet de voir cette « véritable » exposition sans problème et c’est un vrai plaisir.

PinitCanon EOS 500D

On retrouve également le grip pour le pouce entre les boutons, encore une fois plus efficace que celui du 400D qui reste très « lisse ».

Allumons l’appareil photo et regardons l’écran :

PinitCanon EOS 500D

Rien de spécial à dire de ce côté-là, toutes les informations y sont : le mode choisi en gros à gauche, l’ouverture de la lentille (f5.6), l’ISO (800) et la compensation d’exposition (ici je suis à +2/3 EV). Le petit soleil désigne la balance des blancs.

Canon EOS 500D : le test de l’ISO

Je ne pouvais pas ne pas faire ce test, c’est un indispensable et je dois vous dire que j’ai été très agréablement surprise ! Vous vous souvenez peut-être du test de l’ISO sur mon 400D, qui montrait vraiment le niveau de bruit énorme à ISO 1600.

Le 500D monte jusqu’à ISO 3200, mais il peut être poussé jusqu’à ISO 12 800 (qui amènera beaucoup de bruit mais qui peut vous sauver la vie dans des situations extrêmes, comme un match de football américain nocturne… exemple au hasard ;)).

PinitCanon EOS 500D

On voit un léger bruit à ISO 800, qui est facilement éliminé en post-production. C’est seulement à ISO 3200 qu’on aura plus de mal à éliminer le bruit sans perdre en qualité, mais je vous rappelle que les vignettes ci-dessus sont à 100% de la taille de la photo !

Canon EOS 500D : le test en photos

Avec ses 15 MP, cet appareil photo me semble amplement suffisant pour avoir des clichés de qualité ! Le 400D, avec ses 10 MP, est loin derrière, mais surtout, c’est la qualité de prise de vue qui change. En effet, le 500D restitue les couleurs et les contrastes de manière beaucoup plus fidèle que le 400D, ce qui permet de limiter le travail de post-production au minimum.

Voici donc quelques clichés que j’ai pu faire avec cet appareil photo. Elles sont retouchées, mais beaucoup moins qu’avec mon 400D : j’ai pu me limiter à des retouches vraiment mineures. Vous vous souvenez de mes photos pour les thèmes Ombres et Texture du projet photo 52 ? Ce sont déjà des photos prises avec le 500D ;).

PinitCanon EOS 500D

PinitCanon EOS 500D

PinitCanon EOS 500D

PinitCanon EOS 500D

PinitCanon EOS 500D

PinitCanon EOS 500D

PinitCanon EOS 500D

PinitCanon EOS 500D

PinitCanon EOS 500D

PinitCanon EOS 500D

PinitCanon EOS 500D

PinitCanon EOS 500D

Canon EOS 500D : c’est aussi de la vidéo, mais…

Et oui, cet appareil photo est aussi doté d’une fonction vidéo, ce qui peut se révéler intéressant dans certaines situations. Cependant, le seul problème de cet appareil photo est le bruit de l’autofocus pendant l’enregistrement de la vidéo. Si vous faites des vidéos pour ne pas avoir le son, ça ne pose aucun problème, sinon c’est très gênant !

 

Pour la vidéo, je dois avouer qu’il faut plutôt se diriger vers le successeur du 500D, qui gère beaucoup mieux ce problème de bruit pendant l’autofocus. En fait, n’achetez ce Canon EOS 500D seulement si vous souhaitez principalement faire de la photo.

 

En conclusion…

Cet appareil photo est vraiment un petit bijou si vous voulez vous faire plaisir et que vous possédez le budget. Si vous pensez utiliser souvent la fonction vidéo, je vous conseille plutôt le 550D. Avec le 500D, vous pourrez faire des photos vraiment sympas dans toutes les conditions de lumière, même la nuit sans avoir un bruit énorme qui vous limiterait.

Pour autant, j’ai aussi fait le test du Canon EOS 1000D, qui m’a également surprise au niveau de ses performances pour un appareil photo numérique d’entrée de gamme !

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Projet Photo 7/52 : texture, récapitulatif

Cette semaine, la texture était à l’honneur. C’est quelque chose de très important en photographie, la texture que peuvent donner certaines matières peut véritablement faire l’objet d’une photographie. Le monde de la macro est bourré de textures différentes, et on peut parfois découvrir des textures intrigantes dont on ne soupçonnait pas l’existence. J’ai bien aimé les différentes devinettes sur certains blogs, et je dois dire que certains objets donnant ces textures ont été assez difficiles à trouver !

Je vous rappelle le thème de la semaine prochaine, en hauteur qui, exceptionnellement, sera ouvert aux participations jusqu’au dimanche 27 février inclus.

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Projet Photo 7/52 : texture

Je ne suis pas en avance pour la publication de ma (mes) photo(s) pour le thème Texture, mais je les avais dans la boîte le même jour que ma photo pour le thème Ombres. Je pensais encore une fois avoir un peu de temps dans la semaine pour tenter autre chose, mais finalement, je n’ai pas pu toucher mon appareil photo !

Je ne sais pas encore laquelle sera l’heureuse élue pour le récapitulatif, même si j’ai une préférence pour l’instant pour la première et la troisième (et puis aussi la quatrième quand même…).

On commence avec l’écorce d’un bouleau qui, soit dit en passant, est un arbre auquel je suis allergique (au printemps seulement, heureusement). Et pourtant, j’adore l’écorce vraiment typique de cet arbre, un noir et blanc vraiment sympa qui, pour le coup, vire plutôt vers les violets vu l’heure de la prise de vue (je vous rappelle que j’ai fait cette photo vers 7h du matin juste avant le lever du soleil…).

PinitProjet photo 52 texture

f/5.6, 1/100 s, 113 mm, ISO 1600

Deuxième photo, sur la même plage (abandonnée, coquillages et crustacés… ok j’arrête !) que pour mes feuilles givrées de la semaine dernière. j’aime beaucoup cet endroit parce qu’on a à la fois des galets et du sable. Et avec les petites vagues, je trouve qu’il y a vraiment de quoi s’amuser au niveau des textures !

PinitProjet photo 52 texture

f/5.6, 1/800 s, 135 mm, ISO 3200

Avec la photo du dessus, je trouve qu’il n’y a pas de véritable point d’accroche. Je visais en fait un galet qui est au milieu de la photo (il est en train de boire la tasse…) mais on ne le discerne plus (ben oui il se noie, je l’ai déjà dit !). Alors j’ai tenté une autre composition, avec un autre galet : troisième photo.

PinitProjet photo 52 texture

f/5.6, 1/1000 s, 135 mm, ISO 3200

Sur celle-ci, j’aime beaucoup la luminosité (lever de soleil oblige) qui vient taper sur le galet (le gros rond à droite là) mais je suis un peu déçue de perdre la netteté de l’eau et ses bulles : l’ouverture est grande pour pouvoir mettre en avant le galet et sa texture, mais je perds donc le reste, l’eau en arrière-plan qui devient floue.

Pour la quatrième photo, je peux dire que je devais un peu avoir l’air d’une folle, appareil photo vissé sur l’oeil, à essayer de faire une marque de mon pied avant que la vague n’arrive et à photographier à temps ! Je peux vous dire que je m’y suis reprise à plusieurs fois et je ne suis même pas contente du résultat. Ca reste une photo à retenter, peut-être avec un effet plus « créatif » à mettre en oeuvre, parce que je n’accroche pas vraiment sur celle-là…

PinitProjet photo 52 texture

f/7.1, 1/800 s, 41 mm, ISO 3200

Voilà donc ma sélection de la semaine. Laquelle préférez-vous finalement ?

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Projet photo 52 : thème 8

Je vous rappelle le thème de cette semaine, texture, qui nous donne déjà de jolies photos !

PinitProjet photo 52

La semaine prochaine aura un programme un peu chamboulé vu que je n’aurai accès à internet pendant le week-end du 26 février, photographie de sport oblige. Exceptionnellement, j’accepterai donc toutes les participations jusqu’au dimanche 27 février inclus. Le récapitulatif sera mis en ligne le lundi 28 février.

Et pour cette huitième semaine du projet photo 52, le thème sera :

en hauteur

A vos appareils photo ! Prêts ? Shootez !

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Photographie : le temps d’exposition

Cet article marque la fin de l’étude des paramètres qui jouent sur le triangle d’exposition. Avec les 2 premiers articles sur l’ouverture et l’ISO, nous avons déjà pu anticiper l’influence du temps d’exposition. On va donc surtout s’intéresser aux différents aspects du temps d’exposition.

Le temps d’exposition est un paramètre à ne pas négliger, car il va véritablement influencer la qualité et l’apparence de votre photo. On sait intuitivement que si le temps d’exposition est trop long, on va avoir à faire avec le flou de bougé qui correspond au flou dû au mouvement de l’appareil photo et donc du photographe. Nous allons voir quelles sont les utilisations habituelles de différents temps d’exposition.

Temps d’exposition très courts : les sports mécaniques

On comprend aisément que pour photographier une voiture ou une moto nette en course, il va falloir utiliser un temps d’exposition très court. Il faut donc essayer au maximum de baisser le temps d’exposition et on tourne souvent autour des 1/4000 (temps d’exposition minimal selon votre appareil photo) à 1/800 s qui dépendent évidemment de la rapidité des bolides : course « professionnelle » (250 – 300 km/h) ou course plus « amateur » (100 – 200 km/h).

Le temps d’exposition dont vous aurez besoin dépendra aussi de l’endroit où vous vous situez par rapport au sujet, si vous êtes loin, le temps d’exposition pourra être un peu plus long et vous pourrez vous situer autour des 1/800 s.

Ci-dessous, 3 exemples de photo de sports mécaniques (cliquez sur les images pour aller sur les pages Flickr correspondantes) :

PinitTemps exposition photographie
1/4000 s : même les grains de terre sont bien nets !

PinitTemps exposition photographie
1/1000 s

PinitTemps exposition photographie
1/800 s

Temps d’exposition courts : le sport en général

Ici, on va plutôt parler des autres sports, avec un déplacement du sujet moins rapide. On pense à tous les sports collectifs, football, rugby, etc, qui nécessitent un temps d’ouverture moins court. On a un peu effleuré le sujet de la photographie de sport avec la question technique de la semaine (je vous invite à y répondre et donner votre avis si ce n’est pas déjà fait, car la discussion sur ces questions techniques permet vraiment d’avancer). Le temps d’exposition à utiliser est souvent autour des 1/800 à 1/250 s selon la netteté recherchée.

PinitTemps exposition photographie
1/640 s

Dans mon cas du football américain, je préfère me situer autour des 1/640 s ou 1/500 s. Les matchs que je photographie sont amateurs, on peut donc se dire que je n’ai pas besoin d’un temps d’exposition aussi court. Que nenni ! Attention à ce piège !

Dans les sports collectifs, il faut faire attention aux joueurs, bien évidemment, mais aussi au ballon ! Quel est l’intérêt d’une photo d’un joueur net si le ballon est flou (bon ok ça peut être un effet artistique dans certains cas) ? Quand les joueurs ne font « que » courir, on peut se limiter à un temps d’exposition autour de 1/320 ou 1/250 s. Mais dès qu’il y a une action brusque (lancement de la balle, tir dans le ballon), on peut se retrouver avec un flou sur la jambe et/ou le ballon. Dommage, non ?

PinitTemps exposition photographie

Dans ces cas-là, je préfère donc avoir un temps d’exposition un peu plus court pour être « tranquille » en toute circonstance.

PinitTemps exposition photographie
1/500 s

Conseil : avant le début du match ou de l’évènement sportif, faites-vous la main sur les sportifs qui s’échauffent. C’est ce que je fais tout le temps pour régler mon appareil photo et voir quelles seront les limites probables de mes réglages (ISO minimal pour un temps d’exposition convenable par exemple).

Temps d’exposition moyens : pour la photographie du quotidien

Pour les photos autres que le sport, on s’intéresse beaucoup moins au temps d’exposition qui passe en second plan derrière l’ouverture. Par exemple, en photographie culinaire, on va vraiment s’intéresser à la profondeur de champ tout en gardant un temps d’exposition convenable (sauf si on utilise un trépied).

Cependant, il existe (ou plutôt existait) une règle qui me paraît importante à garder à l’esprit. C’était au temps des appareils photo argentiques, sans stabilisation d’image et toute la technologie qu’on a maintenant…

En résumé, cette règle dit qu’il faut garder un temps d’exposition inférieur à 1/la focale en mm pour avoir une photo nette.

Un exemple : j’utilise mon 50 mm sur mon Canon 400D. Pour me ramener à la focale réelle sur un appareil photo 35 mm ou full frame (en rappel aux appareils photo argentiques), je dois multiplier ma focale par 1.6 (c’est le rapport pour les Canon, je crois que c’est 1.5 pour les Nikon). Ainsi, j’ai une focale « effective » de 50 mm x 1.6 = 80 mm.

Si je suis la règle du temps d’exposition, je dois donc utiliser un temps d’exposition inférieur ou égal à 1/80 s pour être sûre que ma photo soit nette.

PinitTartelette au chocolat et écorces d'oranges confites

Deuxième exemple : pour le sport, j’utilise la focale 75-300 m à 300 mm. J’ai donc une focale réelle de 300 mm x 1.6 = 480 mm. Je dois donc utiliser un temps d’exposition inférieur ou égal à 1/480 s, ce qui est bien le cas avec mes 1/640 s ou 1/500 s.

C’est bien évidemment une règle indicative mais j’aime la garder en tête pour ma photographie quotidienne. On parlera plus tard de la stabilisation d’image et de ses avantages et inconvénients ;).

Temps d’exposition longs : le flou entre en scène

Avec des temps d’exposition plus longs, on souhaite faire apparaître du flou qui peut se révéler très artistique. On retrouve souvent l’exemple type de la cascade d’eau avec l’eau brumeuse. C’est tout simplement le résultat du flou de mouvement de l’eau avec une prise de vue à exposition longue. Il suffit souvent d’atteindre des temps d’exposition autour de 1/4 s pour voir cet effet apparaître. On peut ensuite aller plus loin en dépassant la seconde d’exposition, jusqu’à 6 ou 8 secondes pour avoir un flou vraiment présent.

Attention toutefois à la luminosité qui résulte de ce long temps d’exposition, on devra alors utiliser un filtre à densité neutre (ND) qui permet de compenser ce trop plein de lumière (en résumé, on rajoute des lunettes de soleil à notre appareil photo).

PinitTemps exposition photographie
8 secondes

On peut aussi utiliser des temps d’exposition longs devant un manège. On fixe l’appareil photo (trépied ou autre) et on laisse photographier le manège pendant assez longtemps pour que tout soit flou. On obtient alors un effet de filé (lignes floues). On le retrouve aussi la nuit avec les phares des voitures dans la circulation.

PinitTemps exposition photographie
20 secondes

Les temps d’exposition longs sont très marrants à utiliser, surtout dans le noir et la nuitavec le light painting. On laisse l’appareil photo fixe, sur un trépied ou tout autre support et on « peint » littéralement avec une lampe torche ou tout autre objet lumineux. Et comme je suis vraiment fan de cet effet, je n’ai pas pu résister à l’envie de vous mettre 3 photos de light painting !

PinitTemps exposition photographie
70 secondes

PinitTemps exposition photographie

PinitTemps exposition photographie

Le temps d’exposition est un paramètre très important pour la netteté des images, mais qui devient un véritable paramètre artistique dès qu’on le laisse « s’exprimer » avec des temps d’exposition longs. A vous maintenant de tester toutes les possibilités apportées par ce paramètre qu’on néglige un peu trop souvent !

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Question technique de la semaine : 6/52

J’avoue, je n’ai pas trouvé de question à vous soumettre la semaine dernière… Je vais donc me rattraper cette semaine avec une demande un peu particulière. Je vous donne des propositions de réponses possibles et vous me dites celle(s) qui vous paraît/aissent plausible(s). Ok ?

PinitPhotographie football américain

Dans peu de temps, je vais devoir prendre des photos d’un match de football américain (photographie de sport donc). Le problème, c’est que ce sera le soir, et donc je vais devoir photographier de nuit (il y a bien un éclairage sur le stade mais c’est très « léger »).

J’ai déjà fait des photos de football américain avec mon Canon 400D dans des conditions pas superbes (pluie et début de tombée de la nuit) : si vous voulez voir le résultat, c’est sur mon site LunaCat Studio. Les photos sont donc prises avec mon Canon 400D (ISO max 1600 comme vous pouvez voir sur l’article de technique photo sur le réglage de l’ISO), avec un bruit assez terrible que j’ai plus ou moins diminué en post-production.

On va donc s’intéresser à la photographie de sport ET de nuit (sinon ça serait trop facile…).

J’ai photographié ce match avec le seul téléobjectif que j’ai, le 75 – 300 mm f/4-5.6 de Canon, dont on avait parlé dans une précédente question technique.

Avec tout ça, je crains d’avoir des problèmes pour la prise de vue. Qu’en pensez-vous (quels problèmes vais-je avoir dans ces circonstances et à quoi dois-je faire attention) ?

Et comme je préfère être prévoyante, on va essayer de trouver ce que je pourrais faire pour ne pas foirer les photos de ce match. Je vous donne donc plusieurs propositions et vous me dites ce que vous en pensez :

a) J’utilise mon appareil en mode Priorité à l’ouverture (donner l’ouverture à utiliser).

b) J’utilise mon appareil en mode Priorité à la vitesse (donner un ordre de grandeur de la vitesse à utiliser).

c) J’utilise mon appareil en mode Manuel (donner un ordre de grandeur de la vitesse et de l’ouverture à utiliser).

d) Je me mets à ISO 1600 malgré le bruit et la qualité immondes que je vais avoir.

e) J’utilise mon objectif 50 mm f/1.8.

f) J’utilise mon trépied comme monopied (ou trépied ?).

g) Je hack mon appareil photo (pour en faire quoi ?).

h) Je vole un 70 – 200 mm f/2.8 (ou je demande gentiment à Canon de m’en prêter un ?).

i) Je vole l’appareil photo d’un photographe sur place.

j) Je demande qu’on augmente la luminosité des éclairages.

k) Je ne prends des photos quand les joueurs ne courent pas (donc pas de flou).

l) Je ne prends pas de photo et je fais la buvette…

Bien évidemment, si vous avez d’autres suggestions, n’hésitez pas ! A vous de jouer, j’ai vraiment besoin de votre aide 🙂 !

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Projet Photo 6/52 : ombres

Comme je vous le disais rapidement hier dans mon article pour annoncer le thème 7 du projet photo 52, j’ai eu une semaine assez chargée et j’ai eu du mal à penser au thème ombres. En plus, je n’ai pas répondu à tous vos commentaires mais je vais me rattraper ce week-end !

Ce matin, je suis allée faire une petite balade photographique au bord du lac, en espérant trouver une photo (oui je trouve des photos moi…) avec des ombres. Et comme j’étais debout très tôt, je suis allée voir le lever du soleil, qui fait partie des « heures dorées » de la photographie. Quand vous photographiez au lever du soleil ou juste après le coucher du soleil, la lumière est vraiment particulière et les couleurs, du ciel par exemple, sont très saturées (très colorées en clair).

Personnellement, j’aime beaucoup la luminosité du lever du soleil parce qu’on est dans les tons violets et roses en comparaisons des tons plus « feux » du coucher du soleil avec des oranges, jaunes et rouges très présents.

Pour ce thème, je n’ai donc pas été très inspirée, et je suis encore tombée dans la photographie de détail. J’essaierai de me rattraper plus tard (je crois que j’ai déjà dit ça !).

PinitProjet photo 52 ombres

Première prise de vue pour le thème des ombres, après le lever du soleil. On voit alors des ombres très bleutées, avec la lumière rose-rouge du soleil, ça donne un contraste sympa.

PinitProjet photo 52 ombres

f/5.6, 1/400 s, 135 mm, ISO 1600
PinitProjet photo 52 ombres

Et là ben oui, c’est foutu, je repars dans le détail 😛 ! Non mais faut me comprendre, la lumière est superbe, les feuilles sont toutes gelées (et moi avec…), je ne pouvais pas passer à côté de cette photo. Je trouve aussi qu’elles collent plus au thème des ombres que la première photo, c’est donc la deuxième photo (même si j’hésite beaucoup entre la 2 et la 3, vous en pensez quoi ???) que j’utiliserai pour le récapitulatif (si j’oublie pas encore de la mettre dans le récap 😛 !).

Et juste pour le plaisir, la photo de on-sait-jamais-si-j’ai-rien-je-suis-dans-la-mé-merde :

PinitProjet photo 52 ombres

Oui, je sais, j’ai de très longues jambes, j’aurais dû faire mannequin 😉 (remarquez que je porte tous mes objectifs dans un petit sac en bandouillère). Je porte aussi un sac à dos avec mon trépied et autres accessoires, au cas où !

A demain pour le récapitulatif !

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Photographie : ISO et triangle d’exposition

Si vous vous rappelez de l’article d’introduction au triangle d’exposition, nous avons trois paramètres qui vont déterminer la quantité de lumière de notre photo : l’ouverture, le temps d’exposition et l’ISO.

PinitTriangle d'exposition photographie

Dans cet article, on va, comme le titre l’indique, nous intéresser à la vitesse ISO. C’est une notion assez technique à la base, mais pour simplifier tout cela, on va dire que l’ISO représente la sensibilité du capteur à la lumière.

En pratique, c’est quoi l’ISO ?

ISO est l’abbréviation anglaise pour International Standards Organisation. On utilise en fait un nombre pour quantifier la sensibilité du capteur de l’appareil photo : 100, 200, 400, 800 et 1600 sont par exemple les ISO disponibles pour mon appareil photo réflex. Pour les appareils photo plus récents, on peut aller jusqu’à 3200, 6400, 12 800 ! On peut aussi aller en-dessous de l’ISO 100 : 64 par exemple. Ce sont les nombres qu’on trouve habituellement, mais certains appareils photo proposent aussi des ISO intermédiaires.

Le plus important, c’est de savoir qu’on a des ISO faibles et des ISO élevés !

A quoi ça me sert d’avoir plein de nombres d’ISO  ?

En revenant à la métaphore de la fenêtre, on peut dire qu’à un faible ISO, on met des lunettes de soleil à son capteur : il devient moins sensible aux rayons du soleil et il faudra donc compenser cette faible sensibilité en faisant entrer une grande quantité de lumière  en utilisant une grande ouverture ou un long temps d’exposition.

Au contraire, avec un ISO élevé, on retire les lunettes de soleil au capteur, il devient beaucoup plus sensible aux rayons du soleil : il faut alors soit diminuer l’ouverture (plisser les yeux comme je le fais souvent quand je suis éblouie par le soleil) ou diminuer le temps d’exposition (pour ne pas prendre un coup de soleil par exemple).

Ben alors, si je me mets à un ISO élevé, je serais tranquille !

Oui mais non ! Dans un monde de bisounours, on ferait ça : à un ISO élevé, pas besoin de lentilles avec de grandes ouvertures, on n’aurait pas non plus de flou de bougé vu qu’on pourrait avoir des temps d’exposition très courts ! Mais dans la réalité, utiliser un ISO élevé peut avoir de gros inconvénients et on va voir cela tout de suite en images.

PinitPhotographie ISO triangle exposition

Avec mon appareil photo, j’ai fait la même photographie d’une superbe composition (je vous laisse admirer mon savoir-faire ;)) en mode priorité à l’ouverture. Je me suis calée sur une ouverture donnée et j’ai simplement modifié l’ISO pour voir son influence sur la  qualité de la photo.

Augmenter l’ISO augmente le bruit

PinitPhotographie ISO triangle exposition

L’image ci-dessus est un zoom sur le bouchon du surligneur, qui est censé être de couleur noir de manière uniforme. On va clairement l’augmentation du bruit, ces points qui viennent casser la teinte uniforme jusqu’à l’ISO 1600 où le bruit est vraiment très important !

On distingue en fait 2 sortes de bruit :

  • le bruit monochromatique : les points blancs qui deviennent de plus en plus gros quand l’ISO augmente. On peut souvent s’en débarasser sous Photoshop avec le filtre réduction du bruit, ou avec des logiciels dédiés à cette tâche.
  • le bruit chromatique : c’est ce que le photographe aime le moins. Au lieu d’avoir des points blancs, on se retrouve avec des points de couleur différentes. La réduction de ce bruit est beaucoup plus difficile à faire sans perdre trop de résolution sur la photo complète. On n’en voit pas sur les photos de mon appareil photo, mais on peut trouver ce bruit sur des appareils photo de moins bonne qualité.

Selon l’appareil photo que vous utilisez, la qualité de la photo sera plus ou moins bonne à des ISO élevés. C’est un paramètre que l’on teste toujours quand on découvre un appareil photo, parce qu’il a une grande influence sur la qualité de la photographie.

Un ISO élevé va aussi diminuer la netteté de l’image !

PinitPhotographie ISO triangle exposition

Et pour voir ça, le texte sera notre meilleur test. Sur l’image ci-dessus, j’ai regroupé des zooms à 100 % d’une inscription sur les lunettes de soleil. A ISO 100, pas de problème, le texte est bien net. Plus l’ISO augmente, plus le bruit augmente, mais on voit aussi que le texte devient un peu flou sur les bords. C’est la netteté de la photographie qui en prend un coup !

Alors je fais quoi avec l’ISO ?

Et bien, le mieux est d’essayer de garder une valeur ISO assez basse quand la luminosité le permet. Quand il fait beau et qu’on photographie à l’extérieur, on peut se permettre de baisser l’ISO à 100. En intérieur et pour les journées nuageuses, on sera souvent amenés à utiliser un ISO 400, voire 800.

Dès que les conditions de lumière diminuent, tombée de la nuit par exemple, on augmente l’ISO. Si l’on a un objectif photo avec une grande ouverture, l’augmentation de l’ISO combinée à cette grande ouverture permettront de garder un temps d’exposition convenable.

En clair, il faut jongler, en essayant de garder un ISO modéré selon les conditions de luminosité, tout en gardant en tête les 2 autres paramètres, ouverture et temps d’exposition.

N’hésitez donc pas à jouer sur cette valeur d’ISO, à explorer les possibilités de votre appareil photo !

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Projet Photo 5/52 : courbe, récapitulatif

Cette semaine a encore été très créative, avec de vraies jolies courbes. Voyez par vous-mêmes !

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