Le dernier ermite – Michael Finkel

Si vous n’arrivez pas par hasard sur mon blog en quête d’un livre en particulier, vous savez que j’aime les livres qui nous embarquent dans les grands espaces et qui nous permettent de nous échapper dans la nature. En voyage, mon homme et moi avons une fâcheuse tendance à quitter les sentiers battus et surtout éviter le monde. C’était le cas en Nouvelle-Zélande mais aussi au Canada où, dans les Rocheuses de la Colombie Britannique, on a pu se retrouver totalement seuls et ne croiser personne de toute la journée (sans pour autant faire des treks ;)). J’ai une véritablement fascination pour les gens qui décident d’être solitaires car c’est fondamentalement contre-nature avec notre instinct grégaire et social d’être humain. Je suis tombée par des successions de hasards sur cette histoire du dernier ermite connu aux Etats-Unis et j’ai voulu en savoir plus…

Le dernier ermite de Michael Finkel

Pinitdernier ermite livre

 

Résumé du livre par l’éditeur JC Lattès

L’histoire incroyable d’un homme qui a vécu seul pendant 27 ans dans les forêts du Maine.
En 1986 – c’était l’époque de Reagan et de Tchernobyl – Christopher Knight, un jeune homme intelligent et timide, décide de quitter la société des hommes pour vivre dans une solitude totale au cœur de la forêt du Maine au nord des États-Unis. Pendant près de 30 ans, il ne parlera à personne, fuira tout contact, apprenant à survivre au froid et à la faim grâce à son courage et à son ingéniosité. Pendant toutes ces années aussi, il réussira à s’introduire sans trop de dommages dans certains cottages pour trouver des vêtements, des livres, des piles, de la nourriture supplémentaire… qui lui permettront de traverser sous sa tente les terribles hivers de cette région américaine jusqu’à son arrestation en 2014.
Michael Finkel a été le seul journaliste auquel Christopher Knight a accepté d’accorder de nombreux entretiens, en prison et après sa libération.
Pourquoi a-t-il décidé de se retirer du monde ? Qu’a-t-il appris de ces 27 années ? Comment a-t-il supporté son retour dans la société ?
Un ouvrage qui n’est pas seulement un récit de survie mais qui pose des questions fondamentales sur la solitude, la vie des ermites, la cohabitation avec la nature sauvage, le monde intérieur, les contrastes de notre société. C’est aussi le portrait d’un homme qui a choisi de vivre à sa façon et qui au-delà des souffrances y a totalement réussi.

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Mon avis sur Le dernier ermite

J’ai lu ce livre dans sa version originale en anglais (titre original : The stranger in the woods), il y a peut-être donc des différences dans la traduction qui rendrait le livre moins lisible ou différent au niveau du ressenti de l’écriture. En tout cas, j’ai adoré lire Le dernier ermite, qui s’avère au final assez rapide à lire (à moins que ce soit simplement moi qui l’ai dévoré) par Michael Finkel. On y apprend l’histoire impressionnante de cet homme qui décide un jour de s’enfoncer dans les bois et de quitter la civilisation. Comme je vous le disais en préambule, je suis assez fascinée par ces personnes qui décident de tout quitter et de se retirer dans la nature. Là où on peut ne pas aimer cette façon de faire est qu’il est finalement resté dépendant de la société en volant pour se nourrir pendant des décennies.

J’avoue qu’en commençant ce livre, je ne m’attendais pas à ce point-là et j’espérais découvrir une totale « autonomie » ou « autarcie », ce qui me paraît tellement difficile avec une telle vie dans les bois.

Le travail du journaliste est très bien fait et j’apprécie particulièrement les apports d’études scientifiques, de faits historiques et d’autres faits concernant les ermites qui permettent d’étayer et de mettre en perspective à la fois les différents types de personnalités qui pousseraient à de telles façons de faire (sortir complètement de la société) et la vision que la société a de ces ermites.

Je conseille donc vraiment ce livre aux personnes qui s’intéressent bizarrement comme moi à ce phénomène de solitude choisie car le travail de Michael Finkel est véritablement intéressante par lui-même et l’histoire ne fait qu’ajouter à cet attrait. Par contre, si vous n’aimez pas la nature ni ces modes de vie spéciaux, passez votre chemin 😉 !

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