Lecture, cuisine et photographie
Lecture, cuisine et photographie
Je déserte mon blog en ce moment ! En plus, aujourd’hui, ma journée a été bien chargée. J’ai pour la première fois tenté la photographie d’un triathlon vu que mon frère y participait (un truc que je ne pourrais jamais faire :P). Et bien, meme a photographier, c’est assez sportif et plus « compliqué » que le football américain, ou surtout totalement différent.
Avec un thème aussi abstrait, je suis partie dans la recherche de la joie sur un visage. C’est sûr que c’est plus facile de travailler avec un modèle pour faire ressortir cette émotion. Je ne pensais pas pouvoir mettre en image cette émotion pendant le match de football américain chez les Centaures de Grenoble que j’ai photographié le week-end dernier(on ne sait jamais si son équipe va gagner), mais finalement j’ai pu capter beaucoup d’émotions sur les visages des joueurs et c’était finalement plus intense que prévu.
On ne se rend pas compte quand on est dans les tribunes (on ne voit pas les visages à cette distance !), mais en tant que photographe sur le bord du terrain, on a la chance de pouvoir un peu plus vivre le match de l’intérieur.
Comme vous le savez, j’ai eu quelques problèmes de connexion ce week-end parce que je n’étais pas chez moi. J’étais partie pour photographier encore une fois un match de football américain.
Ca fait la troisième fois que je vais photographier ces matchs de football américain, ça fait trois fois qu’il pleut ! Le samedi, il fait un grand beau temps et paf, le dimanche juste une heure avant le match, tout part en cacahuètes et on se tape la pluie battante. Pour les joueurs, ça ne les dérange pas tant que ça avec leur casque, et puis les chutes sont moins rudes. Par contre, le quaterback fait moins de jeu à la passe vu que la balle devient glissante.
En retard comme prévu, ma photo a été prise samedi soir avant le début du match de football américain dont je vous avais parlé pour la question technique.
Je n’ai pas vraiment réfléchi mais juste vu l’éclairage avec toute la pluie qui passait dans la lumière. Je trouvais qu’il pleuvait déjà bien, mais ça ne s’est pas arrangé pendant le match. J’ai expérimenté la tenue de parapluie sans les mains, t’as un peu l’air con mais bon ça tient et c’est l’essentiel !
Surtout que j’ai eu l’immense et énorme chance d’être sauvée par Canon Suisse qui m’a gentiment prêté un 70-200 mm f/2.8. Je peux vous dire que sans cet objectif, c’était mort de chez mort !
J’ai pu faire mes photos à 1/200 s en moyenne (pas assez selon moi, confirmé par les nombreux flous de mes photos), avec une sous-exposition de 2 stops, c’est-à-dire avec 1/4 de la lumière de moins sur le capteur que pour une photo « habituelle ». ISO 3200, f/2.8 tout le long, le bruit dû au manque de luminosité et à l’ISO est énorme, mais la qualité infinie de l’objectif (oui j’exagère un peu…) a assez bien récupéré le coup.
Si vous voulez voir un peu les photos du match, c’est sur mon autre site (et Nol, y’en a plus de 10 de potables !).
Avec en prime un joueur de cornemuse qui a joué tout le long du match (avec des pauses hein quand même…).
Et aussi un show des Cheerleaders et même des minis-cheers avant le match et à la mi-temps (mi-temps que je n’ai même pas utilisé pour me reposer :P) !
Avec la pluie, le terrain s’est vite transformé en « gadouland », même sur le bord du terrain (mes pauvres chaussures et pantalon…). Le seul avantage était les jolis bokeh sur l’herbe dûs à la pluie…
Après 2h40 de match, mon poignet gauche a souffert, parce que sans déconner, avec son kilo et demi, le 70 – 200 mm pèse une tonne (et j’ai pas l’habitude d’avoir un « vrai » objectif de la bombe de balle) : j’avais donc 2 kg dans les bras tout le long du match (et sans trépied, la flemme :P).
Et comme j’en avais marre d’être en sous-exposition, je suis repassée à une exposition « normale » et là on voit bien la différence de luminosité et de temps d’exposition.
Notez les traces laissées par ces chers sportifs qui, tellement heureux de leur victoire, se sont tous jetés dans la boue (au cas où leurs pantalons blancs n’étaient pas assez dégueulasses 😛 …).
Maintenant, j’ai plus qu’à renvoyer l’objectif (naaaaaaaaaan je veux poooooooooo) et économiser pour m’en acheter un (ouch) !
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